Question souvent posée par les femmes, très soucieuses du confort des parties les plus intimes de leur corps :
" Et pour les toilettes, vous faites comment ???".
Très simplement pour la petite commission, en baissant son pantalon.
C'est un petit plus désagréable pour les femmes car le volume de chair exposé est plus important...
Quelque soit l'individu, le plus difficile est de sortir du si douillet duvet pour aller satisfaire un besoin pressant, en s'extirpant du sac de couchage, se rhabillant, se rechaussant, et tout cela pour aller s'exposer à un froid de canard.
Mais généralement, on a tellement bu la veille au soir pour se réhydrater, l'envie est tellement pressante, la vessie tellement gonflée, qu'une fois arrivé à nos fins, le mot soulagement prendre toute sa signification.
Pour la grosse envie, on s'éloigne (plus ou moins, selon la configuration du terrain), avec son rouleau de papier et sa pelle.
On creuse un trou dans lequel on fera ses besoins. On brulera le papier et recouvrira le tout de neige.
On considère également le sexe comme un besoin naturel. Si le manque d'appétit est courant en altitude, l'appétit sexuel est inexistant dans les milieux hostiles : pas d'envies, pas de rêves érotiques. Pour l'expliquer, on n'incrimine pas tant le froid, les efforts physiques que l'ensemble des moyens que l'organisme met en oeuvre pour lutter. Il semblerait que l'organisme concentre "toute son énergie" dans la lutte contre les éléments et met au second plan ses besoins, moins vitaux.